Les Amants de Poncey

Date: juin 2004
Lieu: Poncey (71)
Label:Grand Téton
Réf.:TETON04



Tracklist

01. Ce n’est plus la vierge que tu as connue (les artisans de la chanson, du traditionnel au compas et à l’équerre)
02. Ton cépage est ton choix (du Pinot Noir, par désespoir)
03. La vigne était ta vie, ton vin fut divin (le raisin, ta fin)
04. Le terroir agonise, tout comme moi (sortez les CVs, ça embauche par ici)
05. Goûte-moi cette Banitsa ! (Bernard ne l’aurait sûrement pas reniée)
06. J’étais un enfant de l’amour (ciao ciao, mon petit bambino)
07. La maison possédait de belles poutres apparentes (bien que sans jardin, c’était une affaire, mon salaud !)
08. Beau Koko, beau tonneau, beau tempo (séance photo tendance  Beatles – Abbey Road avec sprint de godiche)
09. Cool, totalement cool ! (Love Remix)
10. Et la coulée verte scintillant au lointain (c’est beau comme du Chauveau)
11. Jazz pour les caves (la passion des vendanges tardives a eu raison de lui)

Notes

En bons artisans de la chanson contemporaine, ils prirent le temps de s’inspirer de la mythologie du terroir pour façonner, à coups de burin bien envoyés, des chansons magnifiant ce thème, très injustement ignoré, qu’est «l’Amour dans la Mort», ressuscitant pour l’occasion un vieux conte régional, malheureusement, trop vite oublié.

Donna semble démouler d’un gaufrier burlesque de véritables mausolées dans lesquels un piano et un saxophone (dont Eric Serra ou Vangelis ne renieraient pas la paternité) vagissent cette passion inapplicable car merdouilleuse.

Soyez donc averti, «Les amants de Poncey» est le «Wish you were here» de Donna, avec pour single improbable, le déroutant hommage au monument «Parole, parole» du duo Dalida-Delon.

Désormais au sommet de leur art, Donna se renouvelle donc une fois de plus en déroulant la petite pelote de la vie et nous exposant malicieusement notre finitude.Saisissez cette invitation à lever votre verre de Chablis et lancer un vigoureux :« Elle est pas belle la vie ? Santé !» à la ronde, avant de vous faire oublier sans regret…

Donna